Créé en 2018 par Frédéric Remeur et Renaud Lerooy, copropriétaires insatisfaits de leur syndic, Homeland est le premier syndic de copropriété “augmenté” grâce à des outils digitaux développés en interne et des professionnels experts dans leur domaine. Au sein de ce néo syndic, un service particulièrement important, celui des travaux et de l’entretien des immeubles qui concerne 50 % des interventions en copropriété.
Marc-Antoine Azor a un parcours atypique, après un BEP, un Bac Pro gros œuvre et un BTS gros œuvre dans le bâtiment, c’est finalement vers l’immobilier qu’il se tourne. « Une de mes professeurs de BTS m’a fait prendre conscience de ma valeur en tant que communiquant et de mon sens commercial, explique Marc-Antoine Azor. Aujourd’hui je l’en remercie car cela m’a permis de chercher des passerelles entre mon expertise gros œuvre/travaux et le monde de l’immobilier. J’ai entrepris de suivre un BTS professions de l’Immobilier et avant même de le terminer, j’ai été recruté directement en CDI chez un bailleur social en tant que gestionnaire technique résidentiel à Boulogne Billancourt alors que je recherchais un stage ». Cette fonction demandait une grande minutie, de la précision et de la rigueur face à un public très exigeant. Ce challenge réussi, il est parti chez Scaprim Property Management, filiale du groupe immobilier indépendant Twenty Two en tant que gestionnaire technique résidentiel en binôme avec une responsable de gestion locative. « Il s’agissait là d’une toute autre mission, constate Marc-Antoine Azor, car j’étais face à un public exigeant comparable aux membres du corps diplomatique américain, avec des budgets très élevés et des demandes parfois irrationnelles comme par exemple refaire des travaux alors que l’appartement venait d’être refait totalement à neuf ». Avec cette nouvelle corde à son arc, il s’est retrouvé avec 40 immeubles tertiaires en gestion chez Perial Property Management. Il s’est ainsi occupé d’immeubles de la Poste, de Veolia… avec des contraintes et des normes très différentes du résidentiel. Il s’est doté d’une palette importante de connaissances et d’un réseau très important de partenaires.
Débauché par la copro !
Fort de son bagage, Marc-Antoine Azor a été « chassé » par l’un des fondateurs d’Homeland qui a su le convaincre de quitter son job pour rejoindre une petite structure encore à ses débuts dans le monde difficile et souvent décrié du syndic. Formé en gestion technique du bâtiment, quel qu’il soit, il supervise notamment les sinistres et les travaux d’ampleur, accompagné de collaborateurs en gestion de sinistre et de travaux et de gestionnaires dédiés à chaque copropriété. « C’est un vrai travail d’équipe, explique Marc-Antoine Azor, qui a permis à Homeland de grandir, comptant à ce jour 55 collaborateurs, 405 immeubles en gestion dont la plus petite copropriété (la première cliente) se compose de seulement 4 lots et la plus grosse, 700. Je dirige aujourd’hui le service travaux de façon autonome, libre de mes choix, de mes actions et de mes décisions, un peu comme si c’était mon entreprise. C’est cette aventure entrepreneuriale qui m’a incité à faire mes premiers pas dans la copropriété ». Même si ce n’est pas de tout repos tous les jours, Marc-Antoine Azor rivalise d’ingéniosité, de rigueur et de bonnes idées qui nourrissent le bouche-à-oreille et profitent à sa société en faisant entrer de nouvelles copropriétés dans son portefeuille de gestion.
La réactivité avant tout
Un prestataire en 2h pour les fuites, pannes électriques, pannes d’équipements ou encore problèmes de serrurerie, c’est ce que réalise avant tout Marc-Antoine Azor. Après vient la satisfaction de ses clients copropriétaires et ce en appliquant des critères très précis, voire sévères dans le choix de ses prestataires. « Je pars du principe que les entreprises, qu’elles officient dans l’entretien de l’immeuble ou dans les travaux d’envergure, doivent satisfaire les copropriétaires avec une offre sérieuse, au juste prix et dans un délai raisonnable. Il faut aussi que le prestataire soit compétent et à jour de ses assurances. Le prix ne doit pas être le seul critère. Aujourd’hui, je négocie des accords cadres avec différents prestataires de différents corps de métier, comme les cordistes, les installateurs de photovoltaïque, de panneaux solaires thermiques, d’entreprises de calorifugeage… pour obtenir des prix négociés pour nos clients avec des services de qualité. Mon objectif est de réaliser des travaux pour baisser les charges, améliorer la consommation énergétique et réduire l’empreinte carbone des immeubles. Je travaille sans cesse à des améliorations dans ce sens car il est maintenant urgent de trouver des solutions pour l’avenir de nos enfants ». Même si Marc-Antoine Azor ne peut être présent à toutes les visites de chantier par manque de temps et en raison du volume important de visites et en délègue désormais certaines aux membres de son équipe et aux gestionnaires, soyez certain qu’il sera là si cela est nécessaire. À 30 ans, il se dit chanceux d’en être arrivé là où il est, en grande partie grâce aux belles rencontres professionnelles qui lui ont beaucoup appris. Alors certes, il connaît déjà très bien le métier mais il continue cependant de se former et de repousser ses limites car il s’impose d’avoir les connaissances suffisantes dans chaque métier qu’il peut côtoyer. Et ce, même si l’un de ses professeurs lui a toujours dit « nul besoin de tout savoir, il faut simplement savoir s’entourer des bonnes personnes » ! Il dispose notamment de nombreux certificats métiers dont certains dans les plus grandes écoles (École des Ponts ParisTech par exemple), mais la vraie richesse de ce métier selon lui est avant tout le savoir acquis sur le terrain au contact des professionnels. Son souhait est également de se consacrer davantage à la mise en place de nouveaux process au service de ses clients.