À l’horizon 2028, le gouvernement souhaite sortir l’ensemble des bâtiments du chauffage au fioul. Votre copropriété ne pourrait donc bientôt plus se chauffer avec cette énergie et dès 2022, vous ne pourrez plus changer votre chaudière fioul en fin de vie par une installation utilisant ce même combustible. C’est donc le moment de réfléchir aux solutions pour réussir sa sortie du fioul. Focus sur une expérience de transition réussie.
Le fioul est une énergie polluante et peu économique et le gaz représente une bonne alternative pour réussir cette transition énergétique, notamment si la copropriété est équipée d’une chaudière collective. « Passer au gaz permet à la copropriété de réaliser jusqu’à 30 % d’économies d’énergie et de baisser ses émissions de CO2 de 60 %. C’est la solution parfaite pour diminuer son budget énergie, explique Jean-Sébastien Bled, directeur commercial Gaz Européen, groupe Butagaz. Nous pouvons aussi aller plus loin en accompagnant nos clients sur la baisse de leur impact carbone avec notre gaz vert, le biométhane. Les possibilités contractuelles que nous proposons sur des prix fixes pour des durées de 12, 24, 36 ou 48 mois permettent à la copropriété de prévoir et maîtriser ses charges. Avec les Certificats d’économies d’énergie (CEE), le retour sur investissement des travaux de passage fioul au gaz n’est en moyenne que de 4 ans. Et enfin pour aider les copropriétés à franchir le pas, nous proposons un accompagnement sur mesure avec un interlocuteur unique. Nous nous chargeons de toutes les démarches pour finaliser votre projet clef en main. Parlez-en avec votre syndic sans tarder ».
Un syndic convaincu
Impliqué dans la transition énergétique, le syndic Loiselet & Daigremont a été le premier à préconiser le fioul sans soufre à ses copropriétaires. Petit à petit, il a su convaincre ses copropriétés à passer au gaz naturel en leur proposant un package complet avec un amortissement des dépenses sur un laps de temps raisonnable. « Nous avons signé un partenariat avec Gaz Européen qui tranquillise les copropriétés, annonce Bertrand Esposito, directeur du réseau copropriété. Elles sont assurées d’avoir un prix fixe négocié du gaz sur 4 ans et peuvent ainsi bénéficier de dépenses énergétiques linéaires. Gaz Européen s’engage sur le tarif et sur la consommation avec l’assurance pour la copropriété de gagner 30 % sur leur facture énergétique. De plus, le fournisseur leur fait l’avance des CEE permettant à la copropriété de ne payer que la partie des travaux qui leur revient ». La durée d’un tel projet peut prendre une petite année entre la réunion explicative du conseil syndical en présence de Gaz Européen, la présentation en AG avec des devis concurrents, la consultation de Grdf pour le branchement du gaz, le choix de l’installateur, la signature avec le fournisseur de gaz, les travaux et la réception du chantier par un bureau de contrôle indépendant et Grdf. « Le choix du gaz apporte une plus-value à l’immeuble, assure Bertrand Esposito, avec une énergie plus propre et sans odeur, une chaudière avec un meilleur rendement, des organes de sécurité plus fiables et qui demande moins d’entretien. De plus, le fioul demandait une surveillance particulière par le gardien s’il y en avait un, comme regarder régulièrement les niveaux, prévoir le remplissage en amont de la période de chauffe, et procéder à la « mise à l’épreuve » de la cuve tous les dix ans, ce qui n’est plus le cas avec le gaz. N’oublions pas que dans certains immeubles, la cuve de fioul se trouve dans un local dédié qui, une fois dépollué, peut être récupéré par la copropriété pour en faire un local vélo par exemple ». Et si votre syndic ne vous propose pas cette transition du fioul vers le gaz, vous pouvez prendre contact avec Gaz Européen sur leur site www.gaz-europeen.com
Nathalie Vaultrin
L’avis d’Olivier Tissier, président du conseil syndical de l’immeuble,
situé au 9, rue Eugène Carrière Paris 18e
« Nous avions comme projet la rénovation de notre chaufferie pour passer celle-ci du fioul au gaz de ville. Il s’agissait essentiellement pour les copropriétaires de se tourner vers une énergie moins polluante : le gaz. Mais aussi de simplifier la tâche de notre gardienne qui devait vérifier constamment le niveau de la cuve pendant la période de chauffe. L’entreprise retenue, après un appel d’offres, est la société Disdero.
Le démarrage du chantier a été un peu tendu, mais dès les premiers rendez-vous de chantier, le professionnalisme de l’entreprise et la collaboration entre les différents intéressés (le bureau d’études thermiques Enera Conseil, notre immeuble, notre syndic Loiselet & Daigremont, l’entreprise Disdero) ont permis le bon déroulement du chantier qui s’est terminé dans les temps. Le résultat est à la hauteur de nos attentes. La mise en route de la chaufferie n’a pas encore eu lieu, mais devrait se faire pour la prochaine période de chauffe ».