Créé en 2016, Plüm énergie est un fournisseur d’énergie renouvelable proposant un approvisionnement issu de productions françaises, engagées et solidaires. Sa devise : l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas.
Après 15 années dans les Télécom en ayant suivi de près l’ouverture du marché de la téléphonie et de l’Internet, Lancelot d’Hauthuille a souhaité changer de secteur pour donner du sens à sa vie en participant à une nouvelle ouverture, celle du marché de l’énergie avec le bouleversement des technologies dont fait partie le compteur Linky qui permet avec un relevé à la demi-heure, une analyse fine des consommations de ses clients. Il s’est alors lancé dans une grande aventure entrepreneuriale, celle de Plüm énergie. Il a donc suivi Vincent Maillard qu’il avait rencontré chez SFR et actuel président de Plüm énergie et Joanny Christ, responsable du développement et du produit dans la création de ce nouveau fournisseur d’énergie.
Un positionnement 100 % vert
Aujourd’hui, Plüm énergie connaît une croissance fulgurante sur le marché des particuliers et des collectivités territoriales. Le fournisseur pourvoit certaines grandes métropoles françaises, dont la Ville de Paris, ou des régions toutes entières (Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Bouches du Rhône…). Sa particularité est de fournir du 100 % vert et de prôner la consommation essentielle en faisant la « chasse au gaspi » avec ses clients. « Notre équilibre, stipule Lancelot d’Hauthuille, chargé de la commercialisation et des relations clients, c’est de mieux produire et de mieux consommer. Nous nous engageons sur le fait que 100 % de l’électricité consommée chez nous soit verte (hydraulique, éolien et solaire). L’argent que nous gagnons est en partie reversé pour aider des producteurs dans leur démarche vertueuse d’énergie renouvelable. Nous veillons à ce que tous nos producteurs soient locaux en nous appuyant sur l’inclusion territoriale et à ce qu’ils s’engagent à ce que leurs actifs proviennent du renouvelable sans détruire peu ou prou l’environnement qui les entoure à des fins commerciales. À titre d’exemple, un de nos producteurs avait dû raser une forêt pour construire sa ferme solaire, nous avons refusé le projet ». Côté tarif, le fournisseur se base sur le tarif réglementé, jamais plus haut, et invite ses clients à mettre en place des comportements responsables, à faire de petits investissements voire de gros travaux d’amélioration énergétique.
Des gestes simples
« L’énergie est une part importante dans le budget des Français, et pourtant, personne ne peut s’en passer. Dans cette crise sanitaire sans équivalent, qui pousse les foyers confinés à une dépense énergétique plus importante, la première chose à faire est de réduire sa consommation électrique. Des écogestes qui, outre le fait de leur faire réaliser des économies, permettront de limiter les pics de consommation et donc le risque d’éventuelles coupures d’électricité » explique Lancelot d’Hauthuille. Voilà quelques conseils de bon sens donnés par le fournisseur pour permettre à chacun de baisser durablement sa consommation énergétique. Le bon réflexe sera toujours d’enfiler un pull ou de prendre un plaid plutôt que d’augmenter le chauffage, et surtout, de penser à aérer ! Tout au long de l’année, il est conseillé d’ouvrir les fenêtres 5 à 15 minutes par jour, matin et soir (en coupant le chauffage). Un air non ventilé sera en effet chargé en humidité et beaucoup plus long à chauffer qu’un air sec. Il convient aussi de vérifier l’entretien des appareils de chauffage : une purge des radiateurs et un bon entretien de sa chaudière peuvent permettre d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie. Et pensez aussi au bon vieux boudin placé au pied des portes qui isole les pièces du froid et des courants d’air. En veille, un appareil électrique, quel qu’il soit, continue de consommer. Ces veilles fantômes peuvent augmenter considérablement la facture d’électricité, ce jusqu’à 80 €… pour rien ! Il est donc important de penser à les débrancher quand cela est possible ou à éteindre les multiprises à interrupteur. Côté cuisine, privilégier une cuisson à chaleur tournante rend possible de chauffer plusieurs plats en même temps et donc, d’allumer son four moins longtemps. Aussi, placer un couvercle sur sa casserole peut faire gagner jusqu’à 30 % d’électricité sur la cuisson d’un plat. Les cycles « éco » pour la machine à laver le linge et le lave-vaisselle sont à favoriser. Ils sont effectivement plus longs mais (vraiment) moins consommateurs en eau et en énergie. Pour exemple, un lave-vaisselle représente en moyenne une consommation de 625 kilowattheures par an (pour une utilisation de 10 heures hebdomadaires), soit un coût d’environ 90 €. Il est donc important de le faire tourner plein, ou en cas de nécessité, de lancer un programme paramétré en « demi-charge ». Et si l’on est plus souvent chez soi actuellement, pourquoi ne pas en profiter pour ranger le contenu de son frigo, dégivrer son congélateur, nettoyer la grille à l’arrière de ses appareils électroménager… autant de petits gestes qui les feront moins consommer et permettront donc de réaliser de belles économies ! Conscient qu’il est urgent d’accélérer la décroissance énergétique, Plüm énergie incite ses clients à réduire quotidiennement leurs dépenses en énergie via une expérience améliorée du suivi de leur consommation grâce au compteur intelligent, des conseils avisés et individuels dans le suivi client et un système de bonus qui encourage financièrement leurs efforts pour leur permettre, in fine, de réduire en moyenne de 10 % leur budget énergie. « Il faut susciter chez les consommateurs l’envie de s’intéresser aux économies d’énergie, affirme Lancelot d’Hauthuille, c’est ainsi qu’ils deviendront acteurs de leur consommation et changeront leur comportement. C’est pourquoi nous avons mis en place un système de cagnottage. Si un client baisse sa consommation, il gagne des euros qu’il peut utiliser pour faire baisser le montant de sa facture énergétique ».