Le prix de l’eau augmente régulièrement, et une grande partie de l’eau potable est utilisée à des fins qui ne nécessitent pas une telle qualité. Récupérer, traiter et réutiliser les eaux apparaît comme une évidence. Pourtant, peu de copropriétés investissent dans un tel projet, du fait d’un retour sur investissement incertain.
Depuis plusieurs années, les copropriétés évoluent dans un paradoxe étonnant, du moins en apparence. Chacun s’accorde à la nécessité de rechercher des gisements d’économies de fonctionnement. Mais la plupart des investissements allant dans ce sens peinent à passer le cap du vote en assemblée générale, du fait d’un retour sur investissement souvent long et parfois incertain. À l’heure où les copropriétés peinent pour certaines à équilibrer leur budget, ces travaux passent finalement au second plan, derrière les « incontournables » que sont le remplacement d’une chaudière, de la couverture, voire du ravalement. Il faut ajouter à ces freins une réglementation française très contraignante, qui limite encore fortement les usages possibles des eaux de pluie, même après traitement.
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