Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Si Lamartine vivait en 2022, il pourrait vraiment se poser la question, face à tous ces systèmes qui envahissent notre quotidien et qui se prétendent « intelligents ». Les thermostats n’y échappent pas, et il était intéressant de vérifier en quoi ce petit boitier qui assure le maintien de la température dans un logement pouvait peut-être en faire un peu plus…
Un thermostat programmable classique contrôle le chauffage, la climatisation, parfois la ventilation… en fonction des données indiquées par l’utilisateur des lieux. Un thermostat dit « intelligent » va plus loin. Il intègre entre-autres une connectivité Wifi qui lui apporte des possibilités de pilotage à distance, ce que ne permet pas un thermostat classique. Un thermostat intelligent peut-être raccordé à un ordinateur, à un Smartphone… Une souplesse d’usage mise en avant par les différents fabricants, et qui doit apporter dans la vraie vie des économies substantielles d’énergie. Son « intelligence » se situe à plusieurs niveaux : il enregistre les températures internes et externes, les plages de fonctionnement du ou des émetteurs de chauffage (chaudière, pompe à chaleur, radiateurs électriques…), des systèmes de climatisation et de ventilation, du moins lorsque ces derniers ne sont pas gérés de façon collective. Comme tout système conçu pour piloter une installation, il doit s’intégrer dans une cohérence d’ensemble. La recherche d’économie d’énergie doit d’abord passer par un habitat bien isolé et une installation de chauffage optimisée. L’apport de thermostats intelligents doit être un plus, et ne doit pas être retenu pour compenser un bâti et des équipements déficients.
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