Il ne suffit pas de vouloir surélever son immeuble pour que le projet voie le jour. C’est un véritable parcours du combattant pour les copropriétés, quelque peu simplifié avec les avancées de la législation.
La construction aérienne comme on appelle parfois la surélévation semble toujours être une solution « idoine » lorsque la copropriété souhaite engager une rénovation énergétique d’envergure et qu’elle n’a pas les fonds propres pour la financer. Cet eldorado apporte une manne financière essentielle et non négligeable pour la communauté. La surélévation, c’est créer des mètres carrés supplémentaires dont la vente permet de financer les travaux de réhabilitation, d’amélioration et de rénovation énergétique, de revaloriser la valeur patrimoniale des logements, de minorer les charges des copropriétaires grâce à une redistribution des millièmes et à la réduction des dépenses énergétiques et d’améliorer le confort des occupants. « Aujourd’hui, admet Dominique Sevray de Planète Surélévation, le constat est de deux ordres, l’enthousiasme pour la surélévation qui est une réelle opportunité pour les copropriétés et la réalité du terrain qui nous montre que peu de projets aboutissent. C’est plus mitigé que ce que l’on aurait aimé mais il faut dire que les confinements successifs ont stoppé le développement de ce secteur. Nous avons pour exemple recueilli une soixantaine de demandes venant des copropriétaires eux-mêmes donc à priori disposés à aller plus loin dans leur projet et nous n’avons réalisé que quatre dossiers d’études seulement. Et à ce jour, seul l’un d’entre eux fait l’objet d’un appel d’offres auprès d’un promoteur ».
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