Quoi de plus normal que de vouloir se prémunir des défauts de paiement lorsque l’on est copropriétaire-bailleur. Divers dispositifs existent : Caution Locative, Caution du locataire, GLI et GLI inversée… Du côté des syndics, ce sont les impayés des charges de fonctionnement ou relatives à des travaux qui posent un problème mais ils ont aussi leurs parades.
La Caution Locative a longtemps été l’apanage des organismes bancaires. Les compagnies d’assurances se sont intéressées au sujet quand elles ont pu disposer de l’agrément particulier du régulateur des assurances pour pratiquer la branche « caution ». On connaît tous le garant, la caution en tant que personne physique, facilement accessible et gratuite, mais qui n’est fiable ni pour le propriétaire, ni pour l’administrateur de biens, certaines personnes s’étant portées caution lors du dépôt de dossier par le locataire étant devenus insolvables. Cela entraîne alors un travail administratif important pour peu de retour. L’engagement constitué par la Caution Locative est beaucoup plus sécurisant quand il est porté par une société d’assurances, partenaire solvable puisqu’en effet les compagnies d’assurances ont des obligations de solvabilité et de solidité, avec des conditions de mobilisation du remboursement simples, rapides et contractuelles. À la différence de la Garantie Loyers impayés (GLI), la garantie Caution Locative se place du côté du locataire en recherche de logements.
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