L’habitat ancien pèche souvent par une absence d’isolation acoustique. Des solutions simples, peu encombrantes et financièrement accessibles apportent une amélioration significative.
On peut constater une corrélation presque parfaite entre l’ancienneté d’un logement et le manque d’isolation acoustique. Les logements construits après les années 1980 sont globalement bien isolés, le taux d’insatisfaction grimpe pour les logements plus anciens, et particulièrement pour ceux édifiés pendant les Trente Glorieuses, de 1945 à 1975. C’était avant la première réglementation acoustique, une époque ou les notions d’isolation, acoustique comme thermique, passaient au second plan. A contrario, les logements plus anciens donnent moins lieu à problèmes, même si tout est loin d’y être parfait. La raison tient aux matériaux utilisés, plus massifs, et qui participent de par leur constitution à limiter la transmission des bruits. Les problèmes d’isolation acoustique se situent à plusieurs niveaux : l’isolement vis-à-vis des bruits de la rue, l’isolement vis-à-vis des autres logements, mais aussi l’isolation entre les différentes pièces d’un même appartement. L’isolement vis-à-vis des bruits de la rue est plutôt simple à résoudre, par remplacement des menuiseries. La situation se complique lorsqu’il s’agit de s’isoler des autres appartements, mais aussi lorsque l’on souhaite obtenir une meilleure isolation acoustique entre les différentes pièces d’un appartement. Ce dernier cas de figure concerne aussi les appartements récents, car les réglementations acoustiques successives n’ont jamais imposé d’isolation acoustique entre les différentes pièces d’un logement. Néanmoins, les réalisations les plus récentes sont mieux loties à ce niveau, les cloisons séparatives faisant de plus en plus souvent appel à la technique des plaques de plâtre sur ossature métal. Ce choix permet de passer facilement dans la cloison les gaines électriques et d’y incorporer pour un coût réduit des rouleaux de laine de verre, efficaces vis-à-vis de la transmission des bruits. Le résultat n’est pas exceptionnel, mais néanmoins très supérieur aux techniques de cloisons à âme alvéolaire, aux cloisons en carreaux de plâtre ou en briques plâtrières, très répandues et pénalisantes à ce niveau. Une fois le constat établi, il reste à définir quelles solutions techniques retenir. C’est là que les isolants acoustiques minces peuvent être pertinents, lorsque l’on souhaite ne pas trop réduire la surface des pièces et néanmoins apporter un peu de confort acoustique. Ces systèmes et produits ne prétendent pas aux mêmes performances que des matériaux plus épais, mais bien utilisés et mis en œuvre avec soin, ils peuvent répondre à de nombreuses problématiques.
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