En construction neuve, le renouvellement de l’air intérieur est assuré par les systèmes de ventilation mécanique. C’est rarement le cas dans les immeubles antérieurs aux années 1970, ce qui peut poser problème dans de nombreuses configurations.
Le refrain est connu. L’amélioration thermique des logements anciens se traduit le plus souvent par le remplacement des fenêtres et des baies vitrées, beaucoup plus étanches que les menuiseries d’origine. Si l’on ajoute à cela un usage plus soutenu des salles d’eau et salles de bains, on arrive assez rapidement à un environnement confiné, un renouvellement d’air insuffisant, des pathologies pour le bâti : humidité, champignons, moisissures, condensation… mais aussi pour les occupants. Il est donc impératif de ventiler régulièrement. Il faut évacuer l’air vicié produit par la respiration, les activités humaines, sans compter tous les composés chimiques encore contenus dans de nombreux matériaux utilisés en aménagement intérieur : colles, agglomérés, revêtements de sol, peintures, produits d’étanchéité… Les renouvellements d’air empiriques, mais réels, qui se faisaient par les murs, les menuiseries, les fuites et les interstices des constructions anciennes, font dorénavant partie du passé. Avant que ces problèmes ne surviennent, il est important de réfléchir aux différentes solutions possibles, mais aussi les plus logiques. D’emblée, un des meilleurs moyens de renouveler simplement l’air ambiant… c’est d’ouvrir régulièrement les fenêtres, y compris en hiver. La sensibilité aux économies d’énergie a fait un peu oublier cette notion de base, pourtant essentielle. D’autre part, en cas de problèmes avérés, et avant d’imaginer différentes techniques possibles, il importe de vérifier si ce qui existe déjà est en état de fonctionner. Cela commence par les entrées d’air et les grilles de ventilation, parfois sales voire obturées, volontairement ou non, le cas est relativement répandu. Le raisonnement vaut aussi pour les appartements plus récents équipés de VMC, on estime en effet que la moitié des installations en service ne sont pas suffisamment entretenues, et de ce fait plus ou moins efficaces.
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