Les fissures font partie de la vie d’un bâtiment. On sait les traiter, les contenir, les camoufler… jusqu’à une certaine limite. Ces dernières années, des événements climatiques doublés de carences de conception, ont fait apparaître des fissures de plus grande ampleur. Explications.
Tout bâtiment présente des fissures au cours de sa vie. Ces fissures peuvent concerner les enduits intérieurs et extérieurs, la structure du bâtiment, elles peuvent être stabilisées ou vivantes. Certaines fissures sont inoffensives, d’autres sont plus problématiques lorsqu’elles s’élargissent, ou laissent passer l’eau, elles peuvent être aussi la preuve d’un problème plus profond. Ces dernières années, des événements climatiques exceptionnels, grande sécheresse en été, suivie de précipitations importantes en automne, ont provoqué l’apparition d’importantes fissures sur des bâtiments récents ou plus anciens. La faute à la présence en sous-sol d’argiles gonflantes, dont le volume évolue en fonction du degré d’humidité, des désordres également parfois liés à une insuffisance de fondations. Toutes les fissures ne sont pas à traiter de la même façon. C’est souvent à l’occasion de ravalements qu’une copropriété doit prendre une décision sur d’éventuels traitements à envisager. C’est alors qu’il faut distinguer la microfissure, le faïençage d’un enduit, la fissure de gros œuvre, la fissure liée au raccord entre différents matériaux et la fissure liée à des tassements différentiels.
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