Encourager, faciliter et accompagner le financement des projets de rénovation

Financer les travaux de rénovation énergétique de sa copropriété peut vite devenir un casse-tête si l’on n’a pas les fonds pour payer sa quote-part. Il est possible de contracter un prêt individuel mais aussi ne l’oublions pas un prêt collectif bien souvent très intéressant.

Deux banques, la Caisse d’épargne Île de France et Domofinance, proposent le prêt collectif aux copropriétés pour financer les travaux de rénovation énergétique. Aux côtés de ces deux financeurs, on trouve les sociétés de tiers financement (STF) qui offrent également des possibilités de prêts. Elles ont été créées pour réduire la complexité et permettre la massification nécessaire de la rénovation énergétique. Au nombre de sept, elles ont été mises en place à l’initiative de conseils régionaux et de métropoles, visant à rendre la rénovation énergétique performante, simple et accessible à tous. Elles proposent une offre de service standardisée, adaptée aux spécificités locales, structurée en plusieurs étapes et basée sur une relation de confiance et d’intérêt général. Elles couvrent les demandes de 60 % de la population française. La forme juridique des STF est variée. On recense des Sociétés d’Économie Mixte, telles qu’Ile-de-France Énergies (anciennement Énergies POSIT’IF), Oktave dans la région Grand Est, Bordeaux Métropole Énergies (BME) et Centre-Val-de-Loire Énergies. Et il y a aussi des établissements publics (juridiquement intégrés au Conseil Régional), tels qu’Hauts-de-France Pass Rénovation et des Sociétés Publiques Locales (SPL), comme celle créée par la Région Occitanie dans le cadre de l’Agence régionale de l’énergie et du climat (AREC), Rénov’Occitanie. « Toutes les sociétés de Tiers financement, explique Julien Boudet, responsable financier Renov’Occitanie – AREC, sont des outils d’initiative publique ayant une intervention très opérationnelle auprès de bénéficiaires privés. Leur lien avec la collectivité permet d’établir une relation de confiance. Elles proposent toutes des dispositifs d’avance d’aide. Mais elles comportent aussi des différences liées aux caractéristiques de chaque territoire, au contexte du marché et aux choix politiques ».