Pour réduire les factures énergétiques, l’une des solutions est de renouveler les menuiseries, les gammes actuelles garantissant une bonne isolation thermique et davantage de luminosité. Mais désormais l’empreinte écologique de la fenêtre devient également un facteur majeur. Calculée en fonction du mode de fabrication de la fenêtre et sa capacité à être recyclée, elle implique les industriels du secteur qui jouent plutôt bien le jeu.
Depuis plusieurs années maintenant, la part des surfaces vitrées dans l’habitat neuf ne cesse d’augmenter, permettant de profiter au maximum des apports solaires et de la lumière naturelle. Objectif : optimiser le confort thermique en consommant moins d’énergie. Avec les nouveaux modèles de menuiseries proposés sur le marché, il est aussi possible d’appliquer ce challenge en cas de rénovation. Les fabricants de fenêtres s’inscrivent dans cette tendance en proposant des gammes aux profilés de plus en plus affinés, que ce soit en aluminium ou en PVC. Animés par la fibre écologique, ils planchent également sur de nouveaux process de fabrication plus économes et plus vertueux et surtout sur le recyclage des matériaux. De nombreuses initiatives voient le jour ayant pour vocation de limiter au maximum le gaspillage et la pollution de la planète.
L’aluminium toujours plébiscité
« L’aluminium et la technique de l’ouvrant caché permettent de proposer des menuiseries très fines laissant entrer au moins 15 % supplémentaires de lumière par rapport à une fenêtre traditionnelle, même en dépose partielle, c’est-à-dire en conservant les anciens dormants, explique Olivier Simonin, responsable marketing produits K-LINE. D’après le réseau Experts-rénovateurs de la marque, l’apport de luminosité est d’ailleurs l’un des points forts des fenêtres K-LINE, qui, en cas de rénovation, permettent de conserver la luminosité existante et parfois même d’en gagner un peu plus. Cela fait déjà un moment que nous travaillons sur ces apports d’énergie gratuits qui induisent des économies de chauffage et d’éclairage. Nous avons d’ailleurs mis au point un calculateur de performances thermiques, le configurateur Thermo-luminosité ® qui définit la performance attendue d’une fenêtre selon la configuration des lieux à rénover en prenant en compte l’ensemble des aspects énergétiques de la menuiserie : ses déperditions (Uw), sa transmission lumineuse (TLw) et le facteur solaire (Sw) représentant la capacité à faire entrer la chaleur et la lumière du soleil à l’intérieur du logement. Plus le Sw est élevé, plus il y a d’apports solaires, moins on a besoin de chauffer ».
Quid du Vitrage ?
Mais les qualités isolantes d’une fenêtre ne tiennent pas qu’à la conception des profilés, qu’ils soient en PVC ou en aluminium. Le vitrage joue aussi un rôle majeur. À l’heure actuelle, le double vitrage est de rigueur sur tous les ouvrants avec comme principal avantage de faire disparaître la notion de paroi froide. Les VIR, Vitrage à Isolation Renforcée, se sont largement démocratisés pour répondre aux nouvelles réglementations thermiques en vigueur. Leur faible émissivité permet de retenir la chaleur acquise par le chauffage à l’intérieur des logements et de mieux répondre au confort d’été en intervenant sur le contrôle solaire. Le triple vitrage reste une niche de marché et doit faire l’objet d’un compromis selon l’orientation de la façade et la localisation de l’immeuble. En effet, le 3e vitrage a plutôt tendance à freiner le captage de chaleur et de lumière ! Il reste majoritairement réservé aux régions soumises à des conditions climatiques très dures, aux bâtiments basse consommation ou encore aux façades orientées plein Nord. Le choix du vitrage peut intervenir dans la rénovation thermique d’un immeuble mais pour être efficace et écologique, celle-ci doit être globale.
La rénovation en question
En même temps que l’isolation des murs, il est important de s’occuper des menuiseries souvent vétustes ou mal posées, qui occasionnent des fuites et réduisent d’autant les capacités de confort thermique. Pourtant, à l’heure actuelle, il y a encore du chemin à parcourir ! Selon Olivier Simonin, K-LINE : « En matière de rénovation énergétique, dans les copropriétés, il existe un gisement d’économie phénoménal ! En effet, nous constatons que le changement des fenêtres résulte essentiellement de l’action individuelle de chaque copropriétaire et que de ce fait, les immeubles résidentiels privés restent désormais les plus en retard dans la rénovation des menuiseries. Les nouvelles évolutions réglementaires devraient nous aider à résoudre cette équation ». Pour Oknoplast dont la rénovation constitue 95 % de l’activité, au travers d’un réseau Partenaire Premium (à peu près 250 magasins en France aujourd’hui) et d’artisans poseurs indépendants, le cœur de métier est réalisé par les gros acteurs de la promotion immobilière qui basculent de plus en plus dans la rénovation (elle représente aujourd’hui de 20 à 30 % de leur activité). « Cette nouvelle donne fait partie de nos axes de développement et à l’horizon 2024, nous allons créer une cellule prescription pour continuer à travailler sur le neuf mais aussi sur la rénovation », précise François Chappuis, responsable de la communication chez Oknoplast.
Une fenêtre PVC peut être recyclée 8 fois !
En termes de matériaux, la menuiserie s’articule essentiellement autour du PVC (60 %) et de l’aluminium (30 à 35 %). Les 5 à 10 % restants se partageant le marché sont les fenêtres en bois et fenêtres mixtes qui associent bois-alu, bois-PVC ou PVC-alu. Si, en neuf comme en rénovation, le PVC reste un matériau très prisé, c’est pour sa qualité intrinsèque d’isolation thermique mais aussi sa durabilité, sa facilité d’entretien et sa recyclabilité à 97 %. Le PVC répond ainsi parfaitement aux problématiques économiques ressenties en rénovation avec des menuiseries moins chères à l’achat, moins compliquées à fabriquer et nécessitant moins de matière première. « Si l’on estime à 20-30 ans le cycle de vie d’une menuiserie, les profilés en PVC peuvent durer entre 160 et 240 ans après avoir été recyclés jusqu’à 8 fois ! Je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de produits aujourd’hui qui peuvent se vanter d’avoir cette espérance de vie en gardant les mêmes propriétés. Par ailleurs, la mauvaise image « plastique » du PVC des années 80 s’est estompée grâce à des produits de plus en plus esthétiques, proposés dans une vingtaine de couleurs. L’aspect sécuritaire est aussi davantage garanti avec la généralisation des renforts dans les angles des menuiseries », tient à préciser Gilles Carré Roué, président d’Oknoplast.
À fond le recyclage
Selon l’Ademe (agence de la transition énergétique), 60 % des fenêtres vendues sur le marché sont destinées à la rénovation et la grande majorité des menuiseries remplacées rejoindrait les 42 millions de tonnes de déchets produits chaque année par le secteur du bâtiment. Alors que 90 % de la matière de laquelle les fenêtres sont faites, est recyclable ! Bien que la loi de transition énergétique pour la croissance verte ait fixé pour objectif de porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation d’ici 2025, il existe encore trop peu de filières de collecte, de démantèlement et de recyclage en France et 8 fenêtres sur 10 déposées par les artisans partent à l’enfouissement ! Le changement ne peut intervenir que si les industriels se mobilisent et ils n’ont de cesse d’accélérer le mouvement puisque de nombreuses initiatives ont déjà vu le jour et devraient s’intensifier dans les prochains mois. Le groupe Janneau, fabricant français de menuiseries extérieures, s’est ainsi largement investi depuis 2021 dans le recyclage des menuiseries en fin de vie, en organisant leur collecte et en reprenant l’intégralité des éléments à démanteler qu’il livre à un organisme chargé de séparer chaque composant : vitrage, joints, profils, quincaillerie, etc. Tous les matériaux triés sont ensuite transformés en matière recyclée. À ce jour, le groupe a procédé au recyclage de plus de 150 tonnes de produits désinstallés en une année. Il envisage désormais d’ouvrir le service à l’ensemble de son réseau et ambitionne de recycler plus de 1 000 tonnes chaque année.
Accélérer le maillage des points de collecte
Pierre Bordier, directeur général du Groupe Janneau explique que « quand nous avons mis en place le dispositif, il s’agissait d’apporter une solution durable et surtout simple à un problème historique. Trop peu de menuiseries en fin de vie sont recyclées, malgré les efforts mis en place par les collectivités. D’autant plus qu’en France le marché est dominé par le PVC, représentant plus de 60 % des ventes l’année passée : un matériau qui se recycle très bien et qui, une fois broyé et réextrudé, peut servir à la fabrication de nouvelles menuiseries. Pour le moment, nous collectons uniquement les menuiseries des chantiers de nos partenaires mais il n’est pas inconcevable à l’avenir que nous proposions nos services à d’autres acteurs et nous espérons inspirer d’autres industriels à adopter ce modèle ». Cette année, l’UFME (Union des Fabricants de Menuiseries) accélère le maillage territorial des points de collecte. François Grandclaudon, directeur commercial et travaux Arban Grosfillex, qui a souscrit à la charte (FERVAM) de l’UFME (Union des Fabricants de Menuiseries), précise que « sur l’ensemble des chantiers de rénovation que nous réalisons et où nous remplaçons des menuiseries PVC en fin de vie, nous envoyons ces menuiseries à un partenaire recycleur, qui va produire de la matière recyclée que nous utilisons ensuite pour fabriquer, en sous-couche, de nouveaux profilés de fenêtres avec exactement les mêmes qualités techniques que la matière vierge. Notre engagement est d’utiliser 20 % de matière recyclée d’ici 2025, mais nous pensons y parvenir avant cette date. D’autre part, depuis fin 2022 dans le cadre de la REP Bâtiment (responsabilité élargie du producteur), nous sommes adhérents à l’éco-organisme VALOBAT chargé d’organiser la collecte et le retraitement de l’ensemble des menuiseries en fin de vie. À ce titre nous collectons et reversons une écocontribution pour chaque nouvelle menuiserie mise sur le marché ».
Une conception plus vertueuse
Plusieurs axes peuvent être privilégiés pour minimiser l’impact sur l’environnement : l’allongement de la durée de vie des produits en limitant l’impact du temps et des intempéries, un choix judicieux des matériaux recyclés ou biosourcés (chêne issu des forêts françaises gérées durablement par exemple), le sourcing local et en circuit court, le chauffage par géothermie maximisant le recours aux énergies renouvelables. « C’est un travail que nous allons devoir accomplir en partenariat avec nos fournisseurs pour calculer l’impact de chaque élément de la chaîne de valeurs », explique-t-on chez AMCC qui prône l’introduction de matières premières recyclées dans les profilés en PVC – anciennes menuiseries identifiées et tracées, chutes d’usinage – de manière à réduire de moitié l’utilisation de matière vierge dans la fabrication des menuiseries. Le fabricant intègre déjà de la matière recyclée sur l’ouvrant et le dormant des profilés PVC en respectant leur conformité et en faisant en sorte qu’ils ne subissent aucun impact structurel. La couleur beige du PVC recyclé se retrouve au cœur du produit une fois la fenêtre posée et calfeutrée. Ni vu, ni connu.
Un travail à trois pour recycler l’aluminium
En matière de développement durable, Technal et Wicona accélèrent également leurs engagements. Ils deviennent ainsi les premiers gammistes de menuiseries et façades à fabriquer des profilés en aluminium recyclé Hydro CIRCAL 100R. Ce matériau, produit à partir de 100 % d’aluminium post-consommation, permet de proposer des profilés dont l’empreinte carbone, proche de zéro (0,5 kg de CO2e/kg d’aluminium en moyenne), soit la plus faible au monde. L’ambition de Technal et Wicona est de participer activement à la décarbonation des bâtiments de demain. Pour mener à bien cette proposition, les équipes ont travaillé avec leur maison mère, le groupe Norvégien Hydro, qui maîtrise chaque étape du cycle de vie de l’aluminium, de la production de bauxite et d’alumine à la réintégration des chutes et déchets dans le process de fabrication et qui est doté de sa propre filière de recyclage. « Chez Oknoplast, nous nous sommes rendu compte que le développement durable est une notion ancrée dans les esprits de nos équipes et toutes les démarches sont déjà enclenchées au niveau de l’usine pour répondre aux nouvelles normes RT 2025 qui vont arriver très vite. Nous sommes en train de travailler également sur les fiches déclaratives environnementales et sanitaires. Dans la filière du recyclage, nous travaillons avec Valdelia, un éco-organisme spécialiste des déchets de chantier », conclut Gilles Carré-Roué, président d’Oknoplast. De toute part, les réflexes semblent être pris pour une attitude plus responsable.
Sylvie Lenormand
De la pose au recyclage
La fourniture et la pose de fenêtre représente 75 % de l’activité du groupe Prestapose, basé en Île de France et en Normandie. Syndics, copropriétaires, bailleurs sociaux et promoteurs peuvent s’attacher les services de l’entreprise certifiée RGE et Qualibat pour le changement des menuiseries dans le cadre d’une rénovation énergétique pour des immeubles de 20 à 200 logements. « Notre rôle est de trouver la meilleure solution à envisager en fonction du cahier des charges et de proposer le produit le plus adapté grâce au large choix proposé par nos partenaires : K-Line pour l’aluminium, Grosfillex, Lorebat et Atlantem pour le PVC/bois, explique Hervé Delaunay. Quand nous répondons à des dossiers d’appel d’offres, nous mettons aussi en avant notre éco-responsabilité en évoquant la recyclabilité et la revalorisation des déchets qui sont deux enjeux majeurs pour le groupe et pour nos partenaires. Les menuiseries retirées sur les chantiers sont déposées dans des bennes prévues spécifiquement pour le PVC, l’aluminium, le bois, le verre, le métal, le carton et le papier, ainsi que les DIB (déchet industriel banal). Par exemple, pour le PVC, nous sommes en relation avec une association qui récupère les châssis complets en PVC et les envoie dans des pays étrangers pour construire ou améliorer les constructions actuelles ».
Atout bambou
Il y a quelques mois, Minco a lancé sa toute première fenêtre hybride associant bambou et aluminium. En matière d’écologie, le ton est donné avec l’utilisation d’une plante aux inépuisables ressources.
Copropriété & Travaux : « Avec cette création de fenêtre végétale (à base de bambou), Minco devient le fer de lance de l’écologie ? ».
Freddy Thomin, responsable marketing et communication de Minco : « Une fenêtre écologique, c’est d’abord une fenêtre conçue avec des matériaux biosourcés. Notre raison d’être chez Minco est de concevoir des produits qui répondent aux enjeux climatiques et des limites planétaires connus depuis près de 70 ans. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’acteurs sur le marché, fabricants de fenêtres à base de matériaux plus connus du grand public (PVC, métal : aluminium, acier…), matériaux utilisés pour de nombreuses raisons mais combien sont conçus avant tout pour la performance qu’ils peuvent apporter. Nous sommes les premiers au monde à nous être rapprochés d’un fournisseur de bambou qui fabrique des produits pour diverses applications : terrasse, aménagement intérieur, aménagement extérieur, panneaux, bardages mais qui ne faisait pas encore de menuiseries. Grâce à notre partenariat avec Moso®, nous avons révolutionné le monde des ouvertures extérieures avec la nouvelle fenêtre hybride Minco® réalisée en bambou en remplacement des essences de bois habituelles (pin ou chêne). Cette solution représente une vraie alternative en termes de gestion de la ressource naturelle, de restauration des sols et de préservation de la biodiversité. Côté technique, la fenêtre présente un indice Uw thermique allant jusqu’à 1,2 W/m2.K en double vitrage et jusqu’à 0,9 W/m2.K en triple vitrage et son affaiblissement acoustique est de 31 à 40 dB en fonction du vitrage choisi ».
C & T : «Pourquoi le bambou ?»
FT : « Tout l’intérêt du bambou est qu’il constitue une ressource inépuisable. Quand on coupe une canne de bambou, les rhizomes sont fertilisés et produisent d’autres pousses instantanément. Le bambou est en réalité une plante dont nous connaissions les qualités. Il est aussi dur et résistant que le chêne avec une réelle particularité esthétique. En revanche, bien que n’ayant pas de recul à l’échelle d’une fenêtre, l’expérience et le recul de notre partenaire furent un atout indéniable. Les premiers résultats de tenue de notre Fenêtre Végétale sont plus que probants et rassurants. Pour la fabrication de nos fenêtres hybrides, en bois revêtu d’un parement en aluminium, nous avons fait différents tests et au terme d’un cheminement qui a duré 3 ans, nous avons réussi à co-concevoir le carrelet (produit du sciage du bois) dont nous avions besoin pour rendre notre outil de production compatible avec le moins de modifications possibles. Nous avons juste apporté quelques petites adaptations « gardées secrètes », pour continuer à fabriquer comme on le faisait déjà mais cette fois avec une plante. Notre première fenêtre en bambou, Minco® by Moso®, a été présentée à la dernière édition du salon Batimat en octobre dernier où nous avons eu l’agréable surprise d’être lauréat médaille d’argent de l’innovation ».
C & T : « On parle désormais beaucoup du recyclage des menuiseries. Où en êtes-vous chez Minco ? ».
FT : « Comme beaucoup d’acteurs économiques du marché, nous avons des filières de recyclage mais nous n’aimons pas trop ce terme. Nous préférons le mot réutilisation qui a une connotation différente. Quand vous réutilisez la matière, vous pouvez la valoriser, la réemployer différemment pour, par exemple, refaire des carrelets ou des poutres. Quand on fabrique des fenêtres hybrides, il y a plusieurs matériaux à recycler et l’avantage de notre process de conception est que nous n’utilisons pas de colle, donc les produits sont démontables et réutilisables à 98 %. Les 2 % restants sont des déchets banals : joints, petits profils en composite… Tout le reste est démantelé et nous pouvons réutiliser indépendamment chaque matériau ».
Produits
Des fenêtres en PVC 100 % recyclable
Les équipes de Recherche & Développement WnD ont amélioré les capacités d’isolation thermique des fenêtres Edge grâce à un profil 5 chambres et une profondeur de cadre de 70 mm qui suppriment les déperditions thermiques, les infiltrations d’air et la condensation. Côté vitrage, la gamme est équipée en standard d’un double vitrage thermique renforcé (4/20/4) avec remplissage argon (gaz isolant) et est également disponible en triple vitrage (4/12/4/12/4). L’autre atout majeur de ces menuiseries est l’utilisation d’un PVC responsable pouvant être recyclé et réintroduit à 100 % dans le cycle de production. WnD propose aussi Etrum Eco WnD conçue pour répondre aux exigences des constructions BBC avec un système triple joints d’étanchéité et la possibilité de triple vitrage. Le joint supplémentaire crée une chambre sèche entre le cadre et la vantail qui protège de l’humidité et des pertes de chaleur, faisant bénéficier la fenêtre d’une isolation Uw = 0,6 W/m2.K.
Haut pouvoir isolant
La fenêtre en PVC Prismatic d’Oknoplast fait peau neuve avec son profilé de classe A à 5 chambres et son triple joint qui permettent de réduire les dépenses en chauffage (Coefficient de performance thermique Uw = 0,78 W/(m2.K)). Le vitrage 4Xglass (composé d’une vitre de 4 mm d’épaisseur,
de deux vitres de 3 mm d’épaisseur et de deux intercalaires de largeurs différentes : 18 mm et 16 mm) supprime la sensation de parois froides. La finesse du profilé (affiné de 76 mm) et le battement central de 120 mm, induit une réduction de la quantité de PVC utilisée dans la production de la fenêtre, d’agrandir le clair de jour et de mieux capter les rayons du soleil. Renforts brevetés des ouvrants et dormants, double point de sécurité, vitrage retardateur d’effraction, ainsi que deux gâches anti-effraction vissées dans le renfort en acier du dormant promettent une excellente sécurité des biens et des personnes.
Toujours plus de lumière
La nouvelle fenêtre à frappe en aluminium de K-LINE augmente la surface vitrée pour laisser pénétrer un maximum de rayonnement solaire à l’intérieur des habitations. Ses ouvrants mesurent jusqu’à 2 700 mm de haut (contre 2 350 mm pour les châssis standards), en ouvrant caché. Surfant sur la même logique, les fenêtres oscillo-battantes à 2 vantaux disposent d’une poignée centrée qui permet d’obtenir une battue encore plus fine (seulement 50 mm d’épaisseur contre 86 mm en standard) augmentant encore le clair de vitrage et conférant à la menuiserie un design minimaliste. Disponible en double et en triple vitrage, la fenêtre à frappe promet une bonne isolation thermique (Uw jusqu’à 0,84 W/m2.K). Un nouveau ferrage invisible permet un design épuré tout en maintenant une ouverture à 180°.
Quatre niveaux d’isolation thermique
De manière à mieux répondre à toutes les exigences de maîtrise énergétique, la fenêtre AWS 75.II de Schüco propose 4 niveaux d’isolation thermique allant jusqu’à Uw = 1,3 W/m2.K (Ug = 1,0 W/m2.K) en double vitrage et jusqu’à Uw = 1,1 W/m2.K (Ug = 0,7 W/m2.K) en triple vitrage. Elle est dotée d’un joint central à chambre d’isolation renforcée et se présente en 1 700 mm de large max pour un vantail et 2 700 mm pour deux vantaux. Elle est disponible dans un grand nombre d’ouvertures (battant, à soufflet, pivotant, basculant…), compatibles avec Schüco Tip Tronic. L’AWS 75 BD reprend les qualités énergétiques de l’AWS 75 en y ajoutant l’élégance de l’ouvrant caché.
Discrétion assurée
Avec un dormant monobloc pour doublage de 120 mm et appui de 160 mm, l’ouvrant en aluminium
Discret de Swao est doté d’une poignée décentrée. Son meneau central est extrêmement fin (69 mm), optimisant le clair de vitrage. Le système de drainage est caché, supprimant les busettes sur le dormant. Demi-linteau Soprofen moteur Tymoov. Protocole X3D Delta Dore. Uw = 1,4 W/m2.K. La fenêtre est équipée d’un capteur invisible I-Secure® (maison connectée associant volet roulant et détecteur de fumée de Delta Dore) pour gagner en sécurité. Swao intègre une logique de recyclabilité des menuiseries en fin de vie et s’engage dans la marque FERVAM (Filière Engagée pour le Recyclage et la Valorisation des Menuiseries), visant à promouvoir les pratiques nécessaires à la maîtrise de la qualité de collecte et de traitement des déchets de menuiseries, et à informer sur les moyens existants pour une valorisation la plus vertueuse possible.