Les copropriétaires de cet ensemble de logements souhaitaient améliorer le DPE de leurs bâtiments construits dans les années 70.
La résidence des Chartrons, située dans la périphérie de Bordeaux, est une résidence construite en 1966. Elle est composée de plusieurs bâtiments avec des linéaires et des étages différents. « Le projet a démarré en 2017 avec les études que j’ai lancé, explique Sébastien Laroche, directeur du cabinet de syndic Reynaud Renaudières. J’ai proposé aux copropriétaires de réaliser un diagnostic global en intégrant une ITE pour améliorer l’étiquette énergétique des bâtiments et le confort global tant thermique qu’acoustique ».
Un matériau adapté à la configuration
« La façade était abîmée et avait besoin d’un ravalement, raconte Christophe Bossard, responsable national des ventes ETICS chez Isover. Nous avons proposé notre produit Isocompact qui est le seul isolant en laine de verre du marché adapté à l’isolation thermique et phonique par l’extérieur sous enduit.
30 % plus léger, il est facile à manipuler car un compagnon peut le soulever tout seul. Les façades des immeubles de la résidence Les Chartrons, avec leurs multiples décrochés, nécessitent de nombreuses découpes pour assurer une pose précise de l’isolant. Il était donc essentiel de choisir un matériau léger et facile à découper, réduisant ainsi les efforts des poseurs, tout en assurant une haute performance thermique élevée en réglant également le traitement des ponts thermiques et demandée par la copropriété dont c’était l’objectif principal. Isocompact répondait pleinement à ces problématiques ».
35 % de gains énergétiques souhaités
L’objectif principal était d’améliorer le diagnostic de performance énergétique (DPE) du bâtiment d’au moins 35 % pour obtenir le montant maximum d’aides. Froid l’hiver, chaud l’été, les habitants souffraient d’une isolation défaillante, en particulier aux étages supérieurs. « Nous avons choisi Isocompact en épaisseur de 18 cm pour plusieurs raisons, déclare Philippe Sanchez, architecte du cabinet DSH Architecture. Les façades ont de nombreux décrochés donc nous avons cherché un matériau qui se découpait facilement et un matériau léger de manière à limiter les manutentions pénibles. Et il y a aussi le fait qu’il présente un gain énergétique intéressant grâce à une excellente résistance thermique. On a un gain théorique entre 37,5 % et 43,8 % à peu près en fonction des bâtiments ce qui nous permet d’obtenir le plafond des aides ». Les toitures terrasses ont été également isolées, les garde-corps changés ainsi que les menuiseries des parties communes. « J’avais préconisé l’installation d’une VMC collective pour un gain énergétique de 50 % mais cela n’a pas été accepté, regrette Sébastien Laroche, directeur du cabinet Reynaud et Rebaudieres, syndic de copropriété. Les copropriétaires ont préféré un système de ventilation individuel ».
Entretenir et préserver le patrimoine
Le second objectif était d’améliorer le confort de vie des habitants en agissant sur plusieurs aspects essentiels. L’isolation thermique a permis de maintenir un intérieur frais en été et chaleureux en hiver, assurant ainsi un confort optimal en toute saison. L’isolation phonique a limité les bruits extérieurs et entre les logements, offrant un cadre de vie plus calme et serein. En supprimant les risques de condensation sur les murs froids, l’isolation a fortement réduit les risques de moisissures et les problèmes associés, contribuant ainsi à un habitat plus sain pour les occupants. « Nous avions un projet plus ambitieux, déclare Sébastien Laroche, avec la création de deux ascenseurs pour les bâtiments R +4, permettant aux personnes plus âgées de rester chez elles et nous souhaitions réaliser une surélévation de 60 logements. Ces deux projets ont été refusés par la mairie pour des questions d’urbanisme. Nous devions empiéter de 2×2 m sur le trottoir comme c’est déjà le cas d’autres immeubles ! ». Enfin l’objectif était aussi de préserver le patrimoine de la copropriété en améliorant notamment l’apparence des immeubles. « L’aspect esthétique faisait partie du package, se souvient Philippe Sanchez. Un immeuble bien entretenu, avec une façade moderne ou restaurée, contribue directement à la perception de sa valeur sur le marché immobilier ».
La satisfaction des habitants
L’isolation des bâtiments a permis un gain énergétique de 37,5 à 43,8 % (selon les bâtiments). Le diagnostic de performance énergétique (DPE) initial, compris entre E et F, est passé à C et D. De plus, la copropriété bénéficie d’une nouvelle façade plus moderne. « Les locataires et propriétaires dont les logements ont été rénovés, sont satisfaits et constatent une véritable amélioration de leur confort de vie et des charges liées au chauffage, constate Sébastien Laroche. Le président du conseil syndical était très à l’écoute et il a fait le lien avec les résidents. L’AMO Urbanis et les entreprises ont été également moteurs de ce projet qui a été livré début février 2025 ». Jean-Jacques, habitant la résidence des Chartrons depuis 5 ans explique « depuis la mise en œuvre de d’isolation par l’extérieur, j’ai constaté une nette amélioration du confort thermique sans avoir à mettre autant de chauffage que l’année dernière. On entendait beaucoup plus les bruits de la rue avant l’isolation du bâtiment. Là maintenant, l’endroit où ça a été isolé, on n’entend plus rien ».