Gestionnaire de profession, Valentin Chezaubernard a souhaité mettre sur papier avec beaucoup d’humour et d’amour pour son métier, les meilleurs et les pires moments de son quotidien pour notre plus grand plaisir. Ce premier roman a ainsi remporté le Grand Prix de la Copropriété dans la catégorie « Prix du magazine Copropriété & Travaux ».
Étudiant en maîtrise de recherches littéraires, Valentin Chezaubernard ne savait pas vraiment ce qu’il voulait faire comme métier après ses études. « À l’époque, explique ce gestionnaire de copropriété du cabinet Corraze et président de l’ANGC (Association nationale des gestionnaires de copropriété) Formations, ma belle-mère était l’assistante de Gilles Frémont, président de l’ANGC et directeur du cabinet Corraze. Il se trouvait qu’il avait besoin de quelqu’un pendant trois jours pour rentrer quelques factures en job étudiant. J’ai tout de suite accepté et ces trois jours se sont transformés en plusieurs mois. De job étudiant, je suis passé à temps plein, j’ai appris à connaître et à aimer le métier de gestionnaire. D’assistant, j’ai repris des études au CNAM et depuis je n’ai plus quitté ce cabinet qui m’a formé ». Cela fait désormais dix ans que Valentin travaille comme gestionnaire avec toujours autant de plaisir. C’est une vraie vocation .
Retour aux sources
Après des études littéraires, il semblait tout à fait naturel que la plume appelle Valentin. Il se souvient qu’un jour dans le train, il s’est mis à discuter avec son voisin de leur travail respectif. Valentin a donc décrit son quotidien de gestionnaire. Étonné par sa passion, le voisin lui a renvoyé l’idée très négative du métier de syndic. « C’est à ce moment-là, se souvient Valentin, que j’ai pris conscience réellement de ce que mon métier représentait aux yeux du public. Souhaitant lui redonner ses lettres de noblesse, j’ai commencé à griffonner quelques anecdotes sur le papier ne sachant pas ce que j’allais en faire ». Son vécu et son ressenti, ponctués de petites histoires ainsi couchées sur le papier ne donnaient pas envie. Il lui fallait absolument créer de l’empathie pour susciter le désir du lecteur de tourner les pages. Ainsi est né Dick Lesaint, héros de la copro.
Naissance d’un roman
Dick Lesaint est un gestionnaire débutant et son histoire se passe dans un cabinet de syndic de copropriété bien évidemment. Dans les fabuleuses aventures de Dick Lesaint, on retrouve une multitude de personnages et de profils que l’on rencontre dans la copropriété. « J’ai voulu dépeindre ces profils, faire cohabiter le meilleur et le pire de l’humanité sur un même palier, assure Valentin Chezaubernard. C’est la réalité de notre quotidien. En six semaines, le premier jet était achevé avec des histoires vécues mais je n’ai pas voulu tomber dans le piège de personnages trop lisses, trop sages. Je souhaitais un reflet de la réalité de mon quotidien ». Les rôles de méchants existent dans la vraie vie, certaines personnes vont même jusqu’à s’inviter le soir chez leur gestionnaire pour des histoires de chasse d’eau ou de conflits de voisinage qui pourraient attendre le lendemain. Au fil des pages, nous découvrons Dick Lesaint qui lui-même découvre son métier aux côtés de son mentor, une personnalité très forte, avec beaucoup d’expérience. Le duo fonctionne à merveille, se complétant parfaitement. « J’aime beaucoup ce personnage de mentor, se confie Valentin Chezaubernard. Au final, c’est presque celui que je préfère dans mon roman ». Chut, on ne le dira pas à Dick Lesaint, promis.
Un succès et une suite attendue
Avec plus de 800 ventes à ce jour, le roman a connu une belle diffusion d’abord chez les professionnels, puis surtout chez les particuliers. Les retours ont été excellents. Beaucoup de confrères et consœurs l’on diffusé autour d’eux, auprès de copropriétaires notamment, qui y retrouvent des scènes qui leur parlent comme un sentiment de « déjà-vu ». « J’adore lire, avoue Valentin Chezaubernard, et l’un des auteurs que j’affectionne tout particulièrement Joël Dicker présentait son livre « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » à Paris. J’ai fait « ma groupie » et je suis allé à sa séance de signatures car c’est lui qui m’a donné envie d’écrire. J’ai acheté son livre et lui ai tendu pour une dédicace tout en lui donnant également mon roman. Coïncidence ou comique de situation, Joël Dicker a lui aussi travaillé chez un syndic en Suisse dans une autre vie ». Ce fut un beau partage et une belle rencontre mais l’histoire ne dit pas si Joël Dicker a retrouvé en Dick, quelques souvenirs de sa vie d’avant. Quoi qu’il en soit, si vous avez aimé le tome I et que vous attendez le tome II, sachez que Valentin a commencé à écrire la suite des Fabuleuses aventures de Dick Lesaint en prenant un angle différent aiguisant ainsi notre curiosité.