La transition écologique, l’augmentation du coût des énergies, l’importance prise par les DPE, la sensibilisation aux « passoires thermiques », l’impossibilité à court terme de louer des appartements présentant de mauvais DPE… font que les copropriétés s’interrogent sur la nécessité d’améliorations énergétiques, qui peuvent être partielles ou plus ou moins globales.
D’année en année, tout se complique pour les copropriétés. Voter les travaux récurrents de changement de chaudière, de ravalement ou de rénovation des cages d’escalier n’était déjà pas toujours simple. L’évolution des réglementations, sans oublier une sensibilisation progressive aux problématiques des énergies et de l’environnement, font que l’avenir paraît compliqué, surtout pour les immeubles les plus anciens, ceux antérieurs aux premières réglementations thermiques, qui sont pourtant les plus nombreux. Le durcissement des différentes réglementations, l’importance prise par les DPE à la fiabilité parfois discutable, imposent de devoir à terme passer par la phase « travaux lourds, voire très lourds ». Si sensibiliser les copropriétaires à l’importance de ces sujets est logique dans le principe, il faut rester prudent face aux effets négatifs de trop de contraintes. Le premier effet est de ne rien faire, ce qui ne va pas dans le sens de l’histoire, le deuxième effet est déjà une réalité : des nombreux petits bailleurs revendent leur bien, par peur ne de plus pouvoir les louer à partir de 2024. Entre ces deux extrêmes, plusieurs voies restent possibles, et dans tous les cas de figure, une expertise globale de la copropriété est indispensable, pour pouvoir décider de la marche à suivre la plus logique.
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