L’énergie représente une part importante des dépenses des ménages. Un français débourse en moyenne entre 1300 et 1500 euros par an pour se chauffer, d’où l’intérêt de s’orienter vers des chaudières plus performantes et donc plus économes. Néanmoins, la loi, les incitations et les publicités ne sont pas toujours en phase avec les réalités techniques…
On estime à plus de 3 millions le nombre de chaudières individuelles à rénover en logements collectifs. Il paraît a priori assez simple de remplacer une chaudière murale en appartement. Dans la pratique, tout n’est pas aussi limpide qu’il n’y parait, l’évolution des normes et des technologies posant parfois problème, surtout lorsqu’il s’agit de se raccorder à un conduit collectif. En cause, la montée en puissance, la banalisation, voire l’obligation de mettre en œuvre des chaudières gaz à condensation. La chaudière à gaz à condensation est plébiscitée de longue date par les pouvoirs publics, elle est même devenue réglementairement incontournable dans certains cas de figure. Lorsqu’un copropriétaire fait appel à un chauffagiste pour remplacer sa chaudière, c’est presque systématiquement qu’il lui propose une chaudière à condensation, plus rentable pour lui et sans compter les aménagements annexes. C’est plus cher qu’une chaudière classique, mais elle apporte des économies de fonctionnement, et de nombreuses aides permettent, au moins en partie, de compenser le surcoût. En théorie, il n’y a que des avantages, en pratique, il faut prendre un peu de hauteur, vérifier ce qui dit la loi, et bien comprendre le fonctionnement de ce type de chaudière.
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