De nombreux sinistres sur les colonnes d’eaux usées d’une copropriété datant des années 60 ont donné lieu à une rénovation en urgence. Le syndic a fait un choix judicieux et économique pour la résidence.
Il fallait agir vite sur les six colonnes de descente d’eau qui passaient par les loggias des 54 lots de la résidence Lapauze à Montauban. Les résidents subissaient régulièrement des fuites dans leur logement. L’autre point à régler était également la remise à neuf des colonnes d’eaux usées des toilettes.
Plusieurs solutions à examiner
Le Cabinet Torrens Immobilier est dans une démarche environnementale tout en privilégiant l’aspect économique de la rénovation, l’intérêt financier et la qualité de vie des copropriétés qu’il a en gestion. C’est pour ces raisons que Madame Torrens, directrice générale de Torrens Immobilier, a fait le choix de travailler avec l’entreprise GTR7 qui allie une qualité de service et une exigence, critères qui sont en adéquation avec l’image que promulgue l’agence. « J’avais plusieurs solutions possibles, témoigne Pierrick Thomas, gestionnaire chez Torrens Immobilier. Je pouvais faire enlever et changer les colonnes mais cela représentait un coût faramineux assorti d’une intervention dans chaque logement engendrant des désagréments pour les résidents comme refaire certaines pièces. J’ai voulu trouver une autre solution valorisant le patrimoine à moindre coût et permettant à la copropriété de repartir sur une assurance décennale pour les travaux réalisés. J’ai fait appel à la société GTR7 qui me proposait une intervention de rénovation des colonnes par chemisage uniquement par le dernier étage avec un coût diminué de moitié. Tout s’est fait très rapidement. La société GTR7 est venue expliquer le déroulement de ses interventions lors d’une assemblée générale un jeudi et le lundi suivant, les travaux commençaient. La société a très vite compris l’urgence de la situation et la détresse des copropriétaires face à ces fuites. J’ai préparé les rendez-vous avec les résidents du dernier étage, qui ont, je dois le dire très bien joué le jeu ».
4 semaines de travaux
« Nous avons passé la caméra dans toute la colonne du haut vers le bas afin de déterminer l’état de celle-ci, explique Bertrand Leblanc, chargé d’affaires chez GTR7. Ensuite, nous avons procédé au nettoyage avec de l’eau par l’intermédiaire d’une picote (gros mandrin de 30 à 40 m qui tourne sur lui-même) sur lequel on adapte des outils de fraisage au papier de verre ou avec une chaîne pour retirer les concrétions calcaires, les graisses et les salissures. L’opérateur fait un travail minutieux grâce à la caméra située juste sur le dessus de l’outil de fraisage. Cela étant, on sèche la colonne à l’aide d’un ventilateur disposant d’une manchette sur le haut de la colonne (évent). Vient ensuite le coulage de la résine grâce à un outil avec deux brosses l’une au dessus de l’autre, que l’on fixe au bout de la picote à la place des outils de fraisage. Sur cet outil, on accroche un tuyau d’arrivée de la résine et une caméra pour vérifier le bon déroulement des opérations. Cette résine à époxy coule sur les brosses qui l’appliquent sur la surface intérieure de la colonne créant un véritable revêtement et éliminant de fait les fissures et autres imperfections. La résine est coulée sur 1 mm d’épaisseur du bas vers le haut. C’est ce que l’on appelle le chemisage de la colonne. Après un temps de séchage entre 3 à 4h selon la saison, on procède à un contrôle caméra de cette première couche, on réadapte les brosses et on coule une deuxième couche de résine pour consolider le chemisage et combler les éventuels manques, de la même manière que la première couche. On termine par un dernier passage caméra que l’on enregistre pour notre client ».
Un résultat garanti 10 ans
« Les résinages des culottes d’arrivée d’eaux usées des toilettes ont été également vérifiées par caméra, ajoute Bertrand Leblanc. Si les évents ne sont pas bouchés ou obstrués et qu’ils arrivent sur le toit, nous pouvons aussi intervenir via le toit tout comme on le fait pour les colonnes pluviales. Sur ce chantier, nous sommes intervenus dans les appartements. Nous avons chemisé 24 colonnes et le résultat est garanti 10 ans contractuellement mais en réalité cela peut durer entre 20 et 30 ans. Lors de chaque opération, nous avons protégé les sols et les murs des appartements depuis lesquels nous intervenions, avec des polyanes. Nous avons également installé des toilettes chimiques chez tous les habitants pendant toute la durée des travaux afin que leur confort soit maintenu car nous coupons l’eau. Le temps d’intervention par appartement a été d’environ deux jours. Notre volonté est d’intervenir en dérangeant le moins possible les habitants en leur assurant le maximum de confort ». « Les travaux ont été parfaitement réalisés, se réjouit Pierrick Thomas. Chaque résident a été satisfait du résultat et du bon déroulement des opérations y compris ceux du dernier étage qui ont été plus impactés. La gentillesse et le professionnalisme des équipes ont été appréciés de tous. Nous avons pu bénéficier d’un état d’avancement des travaux tout au long du chantier. Nous avions prévu ces travaux dans le plan pluriannuel mais nous avons été obligés de les réaliser plus rapidement. Le coût global a été de 80 000 € (1 000 à 1 300 € par lot) pour la copropriété. Les parties privatives n’ont pas été abîmées. Je tiens personnellement à saluer la réactivité de cette entreprise, venue en assemblée générale faire une proposition. Les promesses ont été tenues tant dans les actes que dans les délais ».