L’étude décorative : quésaco ? Ce document permet tout d’abord de faire le point sur le projet, une décoratrice ou un décorateur d’intérieur intervient en visitant l’immeuble puis en indiquant dans un document les éléments positifs à valoriser et les améliorations à prévoir lors du projet. Ensuite, l’expert cadre le projet en esquissant un premier cahier des charges qui donnera un spectre clair lors des travaux. Une seconde partie de l’étude est dédiée à la conception du nouveau projet et se compose des plans, perspectives et maquettes qui dessinent une première ébauche des évolutions à venir. Enfin, un dernier volet présente avec précision les éléments préconisés : prix, mesures, matériaux, couleurs, l’ensemble des détails sont indiqués clairement pour permettre aux principaux intéressés de s’y retrouver.
Les enjeux de l’étude
Il est important de proposer des solutions durables et adaptées à l’usage fréquent. Une étude décorative pour un immeuble ne sera pas la même qu’une étude pour un particulier. Il est impératif que les éléments proposés soient de qualité afin d’avoir une longue durée de vie. Pour cela, certaines solutions devront être adaptées aux passages fréquents, facilement lavables voir même acoustiques. Les sols et les murs sont notamment les éléments les plus sollicités.
Pour les sols, il existe des moquettes dites “tissées plats” qui permettent de proposer un revêtement de sol lavable, résistant et acoustique. Un large choix de coloris est possible mais les teintes foncées sont recommandées pour éviter que cela ne soit trop salissant à long terme. Autre option de sol très appréciée, les sols PVC. Afin de moderniser et de donner une ambiance plus chaleureuse aux lieux, il peut s’avérer profitable d’utiliser les imitations de parquet. C’est un sol très facile à poser, acoustique, particulièrement résistant et économique car il ne nécessite que peu d’entretien. Aujourd’hui, il existe des solutions dont l’aspect est plus vrai que nature qui apporteront beaucoup de clarté à l’espace concerné. Des gammes dédiées à l’usage professionnel et adaptées aux lieux publics existent, elles bénéficient d’un traitement spécifique pour résister aux tâches, rayures et à l’usure du temps. Pour les peintures, une finition velours permet d’obtenir un rendu très qualitatif. Certaines gammes de peintures sont même lavables, ce qui permet de conserver des murs intacts avec un coup d’éponge sans demander l’intervention d’un artisan. Pour les choix des coloris, il est important d’analyser la situation en fonction de la lumière. Plus l’espace est lumineux, plus il sera possible de jouer avec les couleurs. Dans les zones sombres, est préféré un blanc plus ou moins teinté qui viendra éclairer la globalité des lieux. Il est possible de prévoir en amont une toile en papier peint sous la peinture, ce qui lui donnera encore plus de résistance dans le temps.
Rester dans des budgets raisonnables
Dans une copropriété, l’utilisation des éléments va se multiplier à tous les étages. Il est donc important de proposer des coûts unitaires abordables.
Pour les interrupteurs par exemple, la note peut vite s’envoler. Il est aujourd’hui possible chez certains fournisseurs de personnaliser un interrupteur classique en changeant simplement son placage. Une astuce intéressante et peu onéreuse qui permet de moderniser et de décorer sans opter pour des interrupteurs haut de gamme coûteux. Pour les luminaires, un expert en décoration pourra vous proposer un large choix de solutions esthétiques dans une gamme de prix raisonnable. Pour les sols, les teintes unies ou légèrement contrastées restent le choix le plus sûr face à un public large. Si des motifs sont proposés, cela doit être fait pour des éléments disséminés par petites touches dans les parties communes.
Pour les peintures, des blancs avec une pointe de gris ou de jaune sont généralement sélectionnés pour éviter que cela ne soit trop salissant. Si le budget permet d’utiliser une peinture lavable, un blanc neutre peut être envisagé. Pour les accessoires décoratifs, sauf si l’immeuble a un cachet particulier, des éléments simples seront mieux reçus en assemblée. Pour les éclairages, le modèle ne doit pas trop “encaisser” la lumière, des solutions de type “globe” sont plus généreuses.
Obtenir un résultat harmonieux dans l’ensemble de l’immeuble
Le secret de la réussite d’un projet de ce type tient aussi dans le rendu visuel global. Pour cela, il est préférable que l’ensemble des copropriétaires acceptent de faire quelques concessions. Plus concrètement, en harmonisant, par exemple, l’ensemble des sonnettes entre elles et avec les nouveaux interrupteurs, le résultat visuel final n’en sera que plus réussi. Autre détail qui a son importance, le choix de paillassons sur mesure (adapté à la largeur des portes) et unique pour l’ensemble des copropriétaires. Pour vos projets d’embellissement de parties communes, l’étude décorative guidera les copropriétaires et garantira un résultat final réussi.
Convaincre l’ensemble des copropriétaires
Au sein des copropriétés, il peut y avoir des hommes, des femmes et des personnes plus ou moins jeunes. Dans ce contexte, toute la difficulté est d’être en mesure de convaincre le plus grand nombre. Une tâche difficile pour le syndic de l’immeuble et les présidents (es) d’AG. C’est pourquoi, dès l’étude, les choix proposés doivent être accessibles à tous. L’expert sollicité se doit donc toujours de proposer des éléments qui seront à la portée du plus grand nombre. Cela peut concerner les coloris, les motifs, les matériaux, l’ensemble de la réflexion décorative doit être menée pour convenir à tous lors de l’AG.
Un projet ?
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