Les logements anciens construits avant le début des années 1970, ne sont généralement pas équipés de VMC ou d’un autre système de renouvellement d’air. Parallèlement, les propriétaires ont souvent réalisé des travaux d’amélioration thermique, qui ne vont pas toujours dans le sens d’un renouvellement d’air efficace.
Le problème est récurrent depuis de longues années. Après avoir remplacé leurs fenêtres et leurs baies vitrées anciennes, les occupants d’appartements anciens constatent assez rapidement l’apparition d’humidité, de condensations et de moisissures. Dans ces constructions, les menuiseries d’époque, peu étanches, avaient l’avantage d’assurer un renouvellement d’air empirique, mais réel. Avec des menuiseries devenues très étanches, ce renouvellement n’est plus assuré, le confinement de l’air ambiant et de tout ce qu’il transporte, se met progressivement en place. Parallèlement, selon certaines études, l’air intérieur serait 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur, cette pollution serait responsable de près de 20 000 décès prématurés et d’environ 19 millions d’euros en coût socio-économique. Ces chiffres peuvent être discutés, ils sont variables d’une construction à l’autre, mais ils démontrent néanmoins l’ampleur du phénomène… et la nécessité d’un renouvellement d’air régulier et suffisamment efficace.
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